Les mécanismes de la panique

Je vous propose une présentation synthétique de l'excellent article paru dans national geographic afin d'expliquer notamment les achats irrationnels de certains Français pendant l'épidémie de coronavirus.

La peur est nécessaire à la survie. Elle permet de mobiliser l'énergie nécessaire pour réagir vite, comme prendre la fuite. Mais également évaluer le risque, la nature du danger, les moyens à disposition pour y faire face.

Cette partie là, c'est notre cortex préfrontal qui s'en charge.

Mais en contexte de crise, notre cortex préfrontal est perdu dans la quantité d'informations contradictoires, la multitude de scénarios possibles. Les médias et les réseaux sociaux participent à ce phènomène.

Le centre des émotions, l'amygdale est sur activée. Elle prend le dessus sur le contexte préfrontal. C'est la panique. Le cerveau ordonne de se mettre hors de danger. Deux types de comportements peuvent être observés.

Certaines personnes dénient la réalité en minimisant le risque. Ce sont les personnes qui tentent de se rassurer face à la menace du coronavirus " le virus meurt avec la chaleur" "j'ai moins de 60 ans, je n'ai pas de risque de contracter le virus", jusqu'à prendre à la légère les mesures de confinement.

En situation de panique, la majorité des personnes vont prendre des mesures de protection excessives et irrationnelles (réserve de papier toilette, port d'équipement de protection abérants...).

Dans les deux cas, des informations claires et unanimes, notamment de la part des pouvoirs publiques, permettront de diminuer l'effet de panique.